Avec James Ellison, Heather Angel, John Howard, Bramwell Fletcher, Heather Thatcher, Aubrey Mather, Halliwell Hobbes. D'après le roman de Jessie Douglas Kerruish.
21 déc. 2009
The Undying Monster
Avec James Ellison, Heather Angel, John Howard, Bramwell Fletcher, Heather Thatcher, Aubrey Mather, Halliwell Hobbes. D'après le roman de Jessie Douglas Kerruish.
30 nov. 2009
Le Chien des Baskerville (1983)
Avec : Ian Richardson, Donald Churchill, Denholm Elliott, Glynis Barber, Ronald Lacey, Martin Shaw...
28 oct. 2009
Les Vampires (1956)
Avec :Gianna Maria Canale, Dario Michaelis, Carlo D’Angelo, Wandisa Guida, Angelo Galassi, Renato Tontini, Antoine Balpêtré, Paul Muller...
Evoluants dans ces décors, des personnages typés de films noirs nous sont peu à peu dévoilés, tournant autour du couple phare et impossible : Le journaliste en imperméable clair, Pierre Lantin et la femme fatale à la cigarette, Gisèle Du Grand.
Leur situation est dangereuse, Gisèle est éperdument amoureuse de Pierre, comme Margueritte sa tante, était amoureuse de son père. Si la situation est dangereuse, c'est bien parce que c'est Gisèle qui est amoureuse, elle qui n'a qu'une peur, vieillir et qui est toujours rejetée par l'homme qu'elle aime, comme sa tante fut rejetée par celui qu'elle aimait.
Ces similitudes vont conduire Paul, mais surtout le spectateur à soupçonner l'horrible vengeance qu'accomplit Gisèle, non sur Pierre mais sur le temps...
Le film est dominé par l'éblouissante et terrifiante prestation de Gianna Maria Canale (l'épouse de Ricardo Freda) dans un double rôle tragique qui donne au film une ampleur qu'on retrouvera dans très peu de films sur le sujet et qui permet à Bava une très belle reflexion sur la perversité du cinéma, qui aime mettre ses personnages déchéants face à leur propre image.
Autour de la scène du miroir
(le texte qui suit contient d'importantes révélations sur l'intrigue)
La scène la plus mémorable du film reste sans conteste celle ci : Gisèle, après le bal, allume une cigarette et enclenche un phonographe, puis s'admirant dans le miroir répète "Je suis belle", comme pour se convaincre que ça ne changera pas et soupir "Pierre".
Elle est interrompu par l'arrivée d'un homme qui n'est pas Pierre et qui dit l'aimer.
le début de la scène semble hors du temps : Gisèle est masquée par la fumée de sa cigarette, comme derrière un voile de brume qui la coupe du monde réel, impression renforcée par la musique diégétique, qui s'arrêtera lors d'un brusque retour à la réalité.
Lorsque Margueritte fait son apparition, la transition est fluide (le génie d'un maquillage très simple) et les deux femmes apparaissent successivement dans le même plan, l'arrêt de la musique souligne le changement. Margueritte tue le gêneur puis se dirige à nouveau vers le miroir revolver à la main.
le reflet qui jusqu'ici nous avait été caché nous apparait dans un cruel contre champ et le "je suis belle" de départ devient "je te hais" avant que la vampire ne supprime cette image d'elle-même que lui renvoie le miroir. Elle hais cette autre qui est vieille et qui donc n'est pas elle, elle ne vit que lorsqu'elle est Gisèle, elle ne vit qu'hors du temps.
Il n'est pas nécessaire que nous soit montré le visage de Gisèle rajeunit, puisque pour elle, c'est sa véritable image qu'elle voit et face à laquelle elle emploie la première personne: "je". Alors que le reflet de Margueritte lui apparait comme celui d'une étrangère, non qu'elle ne la connaisse pas, elle ne la connait que trop bien, mais refuse de partager son physique avec cette vieille femme incapable de séduire l'homme qu'elle aime. Tirer sur le miroir après avoir crié à cette autre "je te hais" est une manière d'annuler cette ressemblance, de faire disparaitre Margueritte.
Ce reflet à pour nous une fonction révélatrice : avec l'arrêt de la musique la scène s'est à nouveau ancrée dans la réalité et avec cette réalité c'est le véritable visage de Gisèle qui réapparaît, beaucoup plus insistant que celui qu'elle voudrait conserver.
La destruction de cette image de Margueritte par Gisèle préfigure la fin du personnage, lorsqu'une dernière fois, l'éphémère Gisèle reprendra les traits de la duchesse qui la trahiront et la conduiront à sa perte : La victoire du temps sur cette comtesse Bathory moderne.
18 oct. 2009
Anno Dracula
27 sept. 2009
The Pit and the Pendulum
Avec Lance Henriksen, Jeffrey Combs, Oliver Reed, Rona De Ricci, Jonathan Fuller, Frances Bay...
Produit par Albert Band et Charles Band. Musique composée par Richard Band.
Librement adapté de la nouvelle The Pit and the Pendulum d'Edgar Allan Poe.
Gordon s'il ne signe donc pas ici un film historique ou une véritable adaptation de Poe, ni même les deux à la fois, dresse un portrait quelque peu extravagant de l'inquisition espagnole, violent et visuellement agréable, même beau pour un rejeton de la Full Moon dont on sait que la qualité des productions est très inégale. Une sorte de conte macabre qui pourrait, si la photographie avait fait l'objet de plus de soin, se placer aux côtés du Phantom of the Opera de Little dans la ronde interminable des adaptations des grands classiques de la littératures gothique/fantastique de la fin des années 80, au cour de laquelle les noms de Harry Allan Towers, Roger Corman, Stuart Gordon, Charles Band etc. seront amenés à réaparaître à de nombreuses reprises.
1 sept. 2009
Frankenstein Unbound
Réalisé par Roger Corman en 1990.
Avec John Hurt, Raul Julia, Bridget Fonda...
D'après le roman de Mary Shelley et librement inspiré du roman de Brian Aldiss.
21 août 2009
Revenge in the House of Usher
Avec : Howard Vernon, Lina Romay, Antonio Mayans, Daniel White, Françoise Blanchard, Olivier Mathot...
Musique composée par Jess Franco et Daniel White.
D'après "La Chûte de la Maison Usher" d'Edgar Allan Poe.
Revenge in the House of Usher présente sinon une vraie adaptation de la nouvelle de Poe, une véritable synthèse du cinéma de Jess Franco et aurait en ce sens gagné à être étoffé, qui sait sur deux heures, n'en faisant peut-être pas une oeuvre plus cohérrente mais au moins plus aboutie. Il en reste un film très sympathique, tourné dans des décors intéressants et porté par une très bonne musique de Danièle White. Un Franco qui de l'oeuvre dont il est adapté ne retient que la chûte (dans les deux sens du terme), très abordable, et à découvrir séance tenante pour qui aura apprécié au préalable L'Horrible Dr Orloff !
9 août 2009
Frankenstein: The True Story
Avec : Leonard Whiting, James Mason, Jane Seymour, David McCallum, Michael Sarrazin, Nicola Pagett, Ralph Richardson...
D'après le roman de Mary Shelley.
Pour un téléfilm, Frankenstein: The True Story va assez loin dans l'horreur, psychologie la plupart du temps bien sûr, mais visuelle surtout, un peu à la manière du superbe Frankenstein Must Be Distroyed (pièce maitresse de la saga de Terrence Fisher), le film nous gratifie de toute opération, de toute effusion de sang, et surtout d'un maquillage plus vrai que nature, pour une créature dont le changement physique est terriblement réalliste. On peut repprocher au film d'aller parfois un peu trop loin, par exemple avec l'horrible fin du Dr Polidori qui plutôt qu'effrayante est tout à fait ridicule. Au niveau psychologique, Don Bachardy et Christopher Isherwood au scénario effetuent un travail remarquable, surtout sur le personnage de Prima, en laquelle réside presque tout l'intérêt du métrage, remarquablement interprétée par Jane Seymour.
Disponible dans sa version non censurée sur un très bon DVD universal, cette étrange version du Mythe de Frankenstein se doit d'être découverte, pour l'impacte qu'elle produit et pour son intérêt littéraire, ses acteurs et ses dialogues. Même s'il s'agit d'un téléfilm, c'est loin d'être la plus sage adaptation, au contraire et heureusement, elle est l'une de celles qui prennent le plus de risques et c'est en grande partie pour ça qu'elle figure parmi mes préférées.
4 août 2009
Victoria : Les Jeunes Années d'une Reine
Avec : Emily Blunt, Rupert Friend, Jim Broadbent, Miranda Richardson, Paul Bettany, Mark Strong...
Sur le plan des acteurs, Victoria est une succulente surprise, Emily Blunt et Rupert Friend forment un couple superbe ! La palme revient à une Miranda Richardson en Duchesse de Kent qui malgré les mauvais conseils de Sir John Conroy accède à une lucidité absolument bouleversante après le quasi abandon de sa fille. Jim Broadbent dans le court rôle du roi William n'est pas en reste, fort de son air déluré dans Harry Potter, l'acteur incarne avec malice le royal tonton porté sur la bouteille et très proche de Victoria.
19 juil. 2009
Harry Potter and the Half Blood Prince
Avec Daniel Radcliff, Emma Watson, Rupert Grint, Maggie Smith, Michael Gambon, Allan Rickman, Tom Felton, Helena Bonham Carter...
D'après le roman de J.K. Rowling.
Musique composée par Nicholas Hooper.
On sera reconnaissant à Yates d'avoir enfin donné libre cour à la loufoquerie jusqu'ici trop discrète d'un Albus Dumbledore décomplexé qui ne s'étonne plus de découvrir une pièce pleine de pots de chambre dans un château qu'il est censé connaitre par coeur (CF l'évocation de la salle sur demande dans La Coupe de Feu) et profite d'une pause pipi pour regarder les modèles de tricot dans les magasines féminins. Cette fidélité des personnages est tout à fait jubilatoire pour les habitués du monde de Harry.
Harry Potter et le Prince de Sang Mêlé est donc une majestueuse réussite, probablement le plus touchant et le plus aboutit de toute la saga, le plus sombre, le plus sanglant et le plus triste aussi. David Yates n'a pas à rougir devant ses prédécesseurs, et surtout pas devant Cuaron dont le film a été encensé par la critique quelque peu lassée du style old school de Columbus, car il signe avec ce film une source d'émotion indéniable, une adaptation fidèle et envoutante du roman le plus difficil de la saga ; Harry Potter 6 est une joie de tous les instants et un générateur lacrymal dont la batterie ne lâche pas deux heures et demie durant doublé d'un délice visuel. Depuis près de 9 ans que la franchise sévit sur nos écrans, nous venons seulement enfin, de voir son vrai visage et putain, ça fait du bien !
7 juil. 2009
Raspoutine le moine fou
Réalisé par Don Sharp en 1966.
Avec Christopher Lee, Barbara Shelley, Suzan Farmer, Richard Pasco, Francis Matthews...
1905, quelque part en Russie, le moine Raspoutine, qui se reposait dans un auberge réalise un miracle en guérissant la femme du tenancier. L'homme semble bon, mais son ambition va le conduire à St Petersbourg, à la court du Tzar Nicolas II et de la Tzarine Aleksandra. Parvenant à guérir leur enfant de son hémophilie, Raspoutine gagne la reconnaissance d'Aleksandra qui en fait son plus proche conseiller.
Au milieu des années 60, la Hammer connait une baisse de régime qui se traduit dans se sproduction par une photographie plus terne qu'à l'accoutumé, une économie des décors et des costumes ainsi qu'une certaine répétition au niveau des trames narratives des différentes productions. C'est à cette période qu'à vu le jour l'un des projets les plus conséquents du studio : Rasputin the Mad Monk. Scénarisée par Anthony Hinds (sous l'habituel pseudonyme de Jonh Elder) et mise en scène par Don Sharp, cette production Anthony Nelson Keys s'écarte pas mal des sentiers d'ordinaires battus par la Hammer en ne proposant pas une nouvelle adaptation d'un classique gothique, mais bel et bien une retranscription de faits historiques ; L'arrivée de Raspoutine à la cour Impériale de Russie, de débauches en meurtres jusqu'à son propre assassinat.
30 juin 2009
Marta-Ligeia, une diva dans la soie...
19 juin 2009
Le Fantôme de Baker Street
Roman de Frabrice Bourland.
Publié en janvier 2008 (ed 10/18, 247 pages)
12 juin 2009
Antichrist
Réalisé par Lars Von Trier.
Avec Charlotte Gainsbourg et Wilem Dafoe.
Film en compétition au festival de cannes 2009
La prestation de Charlotte Gainsbourg valait bien le premier prix d'interprétation féminine, et celle de Wilem Dafoe est tout aussi honorable, mais ce serait oublier la place de la nature dans le film (Antichrist, c'est avant tout une ambiance), cette nature qui pourrait bien être l'"antichrist" du titre, dégoutante et putressante, envahie de mort, emplie de cris d'enfants et d'oisillons mourants : l'église de Satan comme l'appellera la femme anonyme, qui abrite en son sein les trois mendiants, qui annoncent la mort. Au détour d'une clairière, Lars Von Trier clame son désenchantement, alors qu'une biche paisible s'enfuit, trainant derrière elle un petit faon mort né qu'elle n'a pas su expulser, mais c'est le renard le premier qui dans un ultime acte de survie dévore ses propres entrailles, nous informe de la nouvelle, "Chaos Reigns !", peut-être nous en doutions nous déjà, mais c'est sûr à présent et ses paroles resteront à l'esprit du spectateur bien après la vision du film.
Inexorablement, Lars Von Trier nous entraine au fin fond de l'angoisse, sueurs, frissons, larmes et tremblement sont au rendez-vous, Antichrist est un film fait par le cinéma pour le cinéma et trouve sa force dans le fait qu'il cherche à ne satisfaire personne. Et si le fou rire au sortir de la salle vous guette, laissez le exploser, vous aurez bien le temps d'y réfléchir ensuite, et d'entendre encore le renard énigmatique vous souffler à l'oreille "Chaos reigns".
31 mai 2009
The Bride of Frankenstein
13 mai 2009
Tales of Terror
Scénario de Richard Matheson.
Avec Vincent Price, Peter Lorre, Basil Rathbone...
Musique de Les Baxter.
5 mai 2009
Edge of Sanity
25 avr. 2009
WILDE
Avec Stephen Fry, Jude Law, Vanessa Redgrave, Jennifer Ehle, Michael Sheen, Zoe Wanamaker, Tom Wilkinson...
D'après le livre de Richard Ellman.
Musique composée et dirigée par Debbie Wiseman.
Le film bénéficie d'interprètes fabuleux, Stephen Fry en tête, plus vrai que nature, suivit de près par Jude Law, Jennifer Ehle et Michael Sheen ainsi que d'un score parfaitement adapté à Wilde, une musique teinté d'optimiste qui rend merveilleusement hommage à la vision du monde selon Oscar Wilde et sa capacité naturelle à relativiser même les coups les plus dures, très vite, l'air de la BO devient indiscociable de l'évocation du personnage. Inutile de parler de la reconstitution d'époque, rien d'étonnant à ce qu'elle soit parfaite, à l'image du reste.
Eblouissant sur la forme, le film l'est tout autant sur le fond, et ne cherche jamais à appitoyer le spectateur, l'ensemble reste d'une grande dignité, Brian Gilbert semble vouloir nous rapprocher de Wilde, et parvient à faire en sorte que son film n'apparaisse jamais comme un documentaire mais comme si nous étions introduit dans le salon de Tite Street et qu'un "enchanté Mr Wilde" était de mise. Le final a le bon goût d'occulter pudiquement les images des derniers jours de l'homme...
La dernière note est laissé à un épilogue très sobre et au superbe score de Debbie Wiseman qui semble clamer qu'Oscar Wilde jamais ne sombrera dans l'oubli.
L'émotion est donc au rendez-vous, et au delà de toute objectivité, WILDE est un chef-d'oeuvre qui ravira les initié, enchantera les amoureux et fera une splendide entrée en matière pour les novices à condition qu'ils aient l'esprit ouvert et que la vérité pour eux ne doivent jamais s'encombrer du masque de la bien-séance et de sa censure assassine.